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14.06.2008 / AGRICULTURE , PêCHE ET ENVIRONNEMENT VINGT TROISIEME RAPPORT ANNUEL

PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION DU POISSON BLEU

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Afin d’assurer une exploitation optimale de la richesse halieutique de toutes espèces, un programme national pour le développement de la production du poisson bleu, englobant toutes les composantes de l’activité à savoir la production, la transformation et la commercialisation, a été élaboré en 2001. Ce programme, dont l’exécution devait s’étendre jusqu’à la fin de l’année 2006, s’est fixé pour objectif de porter la production de 38 mille tonnes en 2001 à 58 mille tonnes en 2006 permettant ainsi d’atteindre un niveau d’exploitation équivalent à 68 % du stock disponible exploitable  tout en garantissant sa pérennité.

 

            1- La production 

 

Pour réaliser une production supplémentaire d’environ 20 mille tonnes, il a été procédé à la mise en place d’un ensemble de mesures visant, essentiellement, l’incitation à l’acquisition de 100 bateaux modernes pour la pêche du poisson bleu. Toutefois, il a été relevé que certaines des 60 unités en exploitation, à fin juin 2007, ne disposaient pas des équipements exigés et notamment d’une machine à glace et d’un sonar.

 

Cette situation n’a pas permis d’atteindre les prévisions de production, la contribution des bateaux n’ayant été que de 12 mille tonnes sur les 20 mille escomptées en 2006.

 

La non réalisation du nombre des unités modernes dans les délais impartis est due à plusieurs facteurs et en particulier, aux difficultés financières, aux spécificités de certaines régions, à la construction des bateaux et à son  coût élevé.

 

2- L’encadrement 

 

Afin de fournir aux professionnels de la pêche les données relatives au stock de poisson bleu, notamment celles relatives à sa répartition géographique et à la concentration de ses bancs, l’Institut national des sciences et technologies de la mer procède à des campagnes de prospection acoustiques.

 

 Or, il est apparu que la majorité des sorties effectuées s’est limitée à la période estivale et à certaines côtes. Il a été constaté également que les résultats de l’évaluation du stock, opérée par le dit Institut tous les deux ans, sont communiqués avec retard et que deux seules sorties communes avec la profession ont été effectuées.

 

3- La transformation et la commercialisation 

 

Il a été constaté une lenteur du rythme de réalisation des unités de transformation et de congélation prévues par le programme. Ainsi, 4 unités seulement sont entrées en exploitation parmi les 10 prévues et le délai de mise à niveau des usines existantes a été prorogé de 2006 à 2009.

 

D’autre part, le mécanisme créé par le groupement interprofessionnel des produits de la pêche, relatif à l’octroi d’une subvention spécifique aux usines, au titre de la congélation et du stockage de la sardine, a certes permis l’augmentation des quantités congelées mais n’a pas toujours assuré la protection du producteur contre la chute des prix.
 
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